L'AER : pour qui ?

Étant dérivée de l’ASSR, l’Attestation d’éducation à la route (AER) est réservée aux candidats avec un handicap visuel.

Qu’entend-on par Attestation d’éducation à la route ?

Afin d’assurer l’égalité des chances entre les élèves, l’État a mis en place un parcours spécial. Il a été conçu pour les individus souffrant d’une déficience visuelle et se démarque de l’ASSR par l’orientation des questions.

En effet, les thématiques abordées portent plutôt sur les piétons ou les passagers des véhicules et sur leur santé. La raison est que les élèves ne seront pas confrontés aux mêmes situations que les futurs automobilistes.

Ainsi, l’AER ne donne pas droit à l’obtention d’un titre de conduite comme l’ASSR.

À quoi sert l’AER par rapport aux autres épreuves ?

D’emblée, il importe de rappeler que l’AER revêt un caractère officiel, au même titre que les autres attestations. L’intérêt réside dans le fait que les candidats, atteints de cécité ou non, seront amenés à fréquenter la route.

À cet effet, un contrôle de connaissances s’impose à tous les usagers de la route. Cela prend en compte ceux qui ne sont pas au volant des véhicules motorisés. C’est la raison pour laquelle les conditions d’éligibilité sont les mêmes que pour les candidats à l’ASSR, hormis le handicap.

Quelles sont les modalités des épreuves de l’Attestation d’éducation à la route ?

Une notice du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse définit les conditions d’organisation de l’AER. Chaque établissement scolaire habilité fait passer le test aux élèves aux dates indiquées par l’État.

Concernant la présentation de l’épreuve, l’absence de durée fait sa particularité. Les candidats disposent donc d’une grande marge de réflexion afin d’apporter des réponses éclairées. 10 bonnes réponses sur 20 suffisent pour obtenir l’AER.

L’objectif principal est qu’ils puissent assimiler correctement la notion de partage de l’espace routier.

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